Sarah Knafo : une grossesse révélée dans Closer, la colère d'Eric Zemmour

Sarah Knafo : une grossesse révélée dans Closer, la colère d'Eric Zemmour SARAH KNAFO. Vendredi 26 novembre, le magazine Closer a publié une révélation choc : la conseillère et compagne d’Eric Zemmour serait enceinte ! Une publication qui a réveillé la colère du polémiste, qui a décidé de porter plainte contre le média.

[Mis à jour le 28 novembre 2021 à 13h30] « Il va être papa en 2022 ». Le titre de Closer aura le mérite d’être clair. Dans un numéro publié vendredi 26 novembre, Closer affirme que Sarah Knafo, la proche conseillère du polémiste, serait enceinte, et que ce dernier serait le père de l’enfant. « L’événement est prévu pour le mois de mai 2022, au lendemain du deuxième tour de la présidentielle, pour lequel Zemmour rêve de se qualifier. L’essayiste qui accueillera donc un quatrième enfants, n’est toujours pas divorce de la maman de ses premiers », peut-on lire dans la publication de Clore. Rappelons toutefois que pour le moment, ce ne sont que des rumeurs et aucun des deux individus n’a souhaité confirmer la révélation.

Informé par une source proche de la parution de l’article, Eric Zemmour aurait même souhaité empêcher l’article de paraître. La veille de la publication, Sarah Knafo et Éric Zemmour ont assigné Closer en référé pour tenter d’interdire la vente de ce numéro de Closer révélant la supposée grossesse de la conseillère, révélait Le Point. Selon eux, la publication du magazine « porterait atteinte à l’intimité de leur vie privée ». N’ayant pas assez de preuves pour justifier l’arrêt de la publication, Sarah Knafo et Eric Zemmour ont depuis annoncé qu’ils porteraient plainte contre Closer. Les principaux intéressés ont immédiatement réagi à la publication en annonçant, vendredi 26 novembre, porter plainte contre Closer pour « violation de la vie privée », rapporte BFMTV.

La Une du dernier numéro de Closer, en kiosques ce vendredi 26 novembre, ne prend aucun détour. « Éric Zemmour : il va être papa en 2022 ! », titre le magazine, sur une photo du polémiste et de sa conseillère, Sarah Knafo, bras dessus bras dessous et tout sourire. Dans ses pages, Closer affirme que la jeune femme de 28 ans serait enceinte de l’ancien chroniqueur de CNews, lui-même déjà père de trois enfants. Selon Closer, la magistrate en serait même à son troisième mois de grossesse, puisque la naissance serait prévue en mai 2022, « au lendemain du second tour de la présidentielle ». Pour rappel, ni Eric Zemmour ni Sarah Knafo n’ont confirmé les allégations de Closer ou évoqué publiquement le sujet, et que rien, dans ce contexte, ne permet de considérer que cette information est exacte.

Même si Sarah Knafo et Eric Zemmour ont tenté d’empêcher la publication du numéro de Closer à la veille de sa sortie, le polémiste et sa conseillère n’ont pas commenté publiquement les allégations du magazine. Ce vendredi, sur Twitter, Eric Zemmour s’est contenté de mettre en avant la défense de sa vie privée pour justifier la plainte déposée ce jour : « Quoi qu’il arrive, toujours et partout, je défendrai jalousement, férocement, ma vie privée et celle de mes proches. La vie publique, oui. Le voyeurisme, non. Désolé pour les pervers. » 

Si rien ne permet donc d’affirmer que les informations de Closer seraient avérées, Le Parisien évoque cependant une « rumeur [qui] bruissait dans Tout-Paris, dans le monde politique, dans les rédactions ». Des bruits de couloir qui n’ont pas échappé à Closer. « On n’a pas balancé cette information n’importe comment, on l’a vérifiée. Il y avait une rumeur qui courait dans le milieu journalistique et politique depuis quelques jours. On a eu vent de cette rumeur,  (…) on a approché des gens autour du couple Zemmour-Knafo et on a eu confirmation formelle de cette grossesse », a expliqué le rédacteur en chef de Closer, Benjamin Dargent, sur BFMTV. 

N’ayant pas pu empêcher la publication du dernier numéro de Closer, Eric Zemmour a décidé de porter plainte contre le magazine people pour « violation de la vie privée », a révélé BFMTV vendredi matin. Une information confirmée par l’avocat du polémiste, Me Olivier Pardo, qui a publié un communiqué peu après sur Twitter. « Le magazine Closer vient de publier, contre toutes les règles de la déontologie journalistique, un article portant gravement atteinte à la vie privée et au droit à l’image de Monsieur Eric Zemmour et de Madame Sarah Knafo. Nos clients engagent immédiatement une action en justice », peut-on lire dans ce communiqué. 

L’avocat d’Eric Zemmour a ensuite affirmé sur le plateau de BFMTV qu’il avait l’intention de « faire payer » Closer pour sa publication. « Ils font ça pour vendre du papier, pour faire de l’argent, donc qu’est-ce que je vais faire, si mon client est d’accord ? Je vais les taper au portefeuille, parce que c’est là où ça fait mal, je vais leur demander des dommages et intérêts », a-t-il déclaré. 

Sarah Knafo a été révélée au grand public à travers la Une de Paris Match le jeudi 23 septembre 2021. Dans l’hebdomadaire paru à l’époque, on découvrait la jeune femme et Eric Zemmour se baigner ensemble, presqu’enlacés, sur une plage de la Seyne-sur-Mer. La photo de paparazzi digne de celles volées d’ordinaire aux stars de cinéma, a été captée le week-end du 18 septembre, en marge d’un déplacement du polémiste entre Nice et Toulon pour promouvoir son livre « La France n’a pas dit son dernier mot ». Le reportage se poursuit dans les pages intérieures, avec d’autres clichés du polémiste et de sa conseillère en communication. On y voit entre autres l’ancien chroniqueur de CNews en peignoir avec la jeune femme. Le magazine a même osé des photos d’Eric Zemmour en maillot de bain.

Dans l’article qui accompagne les clichés, Paris Match va présenter Sarah Knafo tour à tour comme « celle qui murmure à l’oreille d’Eric Zemmour », sa « radieuse directrice de campagne » ou encore « la doublure, souriante et collégiale, du sexagénaire peu habitué au fonctionnement collectif ». Une « femme de l’ombre » au sens professionnel du terme donc, mais sans doute un peu plus que cela, suggère très ostensiblement l’hebdomadaire.

Avant la une de Closer sur la prétendue grossesse de Sarah Knafo fin novembre, Paris Match a été suivi par plusieurs magazines people qui ont aussi dévoilé des photos « exclusives » de Sarah Knafo et Eric Zemmour, dont Public, qui a consacré sa couverture au duo dès le vendredi 24 septembre. Disponible uniquement en kiosque, le magazine montre sur sa couverture une photo du polémiste et de la magistrate tout sourire, en train de marcher dans une rue parisienne. Sur son site Internet, Public, détenu par le groupe CMI France du milliardaire tchèque  Daniel Kretinsky (propriétaire de Marianne et au capital du Monde), expliquera que ses photos ont été prises quant à elles le 20 septembre, sur une terrasse parisienne. Selon le magazine, le duo serait coutumier de ces « tête-à-tête » qui se déroulent « bien après les heures de bureau ».

Des origines et une vision communes. Née en 1993 aux Pavillons-sous-Bois (93), Sarah Knafo est issue d’une famille juive sépharade et a étudié dans un lycée privé intégré au réseau de l’Alliance israélite universelle. Elle a déjà évoqué ces origines dans un livre du journaliste Alexandre Devecchio (« Les nouveaux enfants du siècle », éditions du Cerf) en 2016 et y voyait déjà une approche commune à celle d’Eric Zemmour. « En tant que Française israélite, je me reconnais dans son parcours d’assimilation et dans son détachement par rapport à l’identité juive. Je suis de confession juive, mais je me sens de culture chrétienne. Chez moi, Charles Péguy est aussi important que la Torah. »

Une brillante Enarque. Sarah Knafo est diplômée de l’ENA depuis 2017 et a effectué un bref passage dans des ambassades et dans l’agence de communication Publicis pendant ses études. « C’est une brillante énarque, elle est sortie de la promotion Molière en 2019, et dans la botte, c’est-à-dire dans les premiers postes attribués à la sortie de l’ENA. La « botte » propose toujours le même dilemme aux heureux élus : choisiront ils le Conseil d’État, l’Inspection générale des Finances, le Quai d’Orsay ou la Cour des Comptes pour débuter leur carrière de hauts fonctionnaires ? », écrit l’hebdomadaire Marianne au sujet de ses débuts.

Une éphémère magistrate à la Cour des comptes. Sarah Knafo a opté pour la Cour des comptes. « Elle y a été intronisée magistrate en janvier 2020 », explique Louis Hausalter, journaliste à Marianne. Mais sa mission aura tourné court. Elle s’est mise en disponibilité de ce poste en septembre 2021, oeuvrer à la campagne d’Eric Zemmour étant devenu incompatible avec le code de déontologie de l’institution, en charge de contrôler la régularité des comptes publics.

Conseillère de Zemmour depuis 2016. Côté politique, Sarah Knafo a débuté en 2016 aux côté d’Henri Guaino. Mais l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, souverainiste convaincu, verra vite ses ambitions personnelles contrariées. C’est donc auprès d’un autre animal politique qu’elle va se faire une place. Il y a a quelques années, alors qu’Eric Zemmour était encore chroniqueur de l’émission « On n’est pas couché », Sarah Knafo organisait des réunions à son domicile, réunissant des personnalités de droite comme Nicolas Dupont-Aignan ou Laurent Wauquiez, tout en tentant « de lui attacher les services de jeunes talents », comme l’explique L’Express. Un rapprochement d’Eric Zemmour et de Marion-Maréchal Le Pen aurait un temps été envisagé.

Mise en avant dans un reportage de BFM TV en juin dernier, Sarah Knafo a été présentée comme « fermement convaincue du destin national » d’Eric Zemmour. Elle estime que la victoire du polémiste dans cette présidentielle 2022 est une vraie possibilité. « Elle y croit beaucoup, elle en parle beaucoup avec lui évidemment », affirme Louis Hausalter. Désormais bras droit de sa campagne, la magistrate accompagne le possible candidat dans tous ses déplacements.

Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, a expliqué dans le livre « Zemmour président, de la fiction à la réalité » (Ring, 2021), l’évolution de la réflexion du polémiste quant à une éventuelle candidature. Il précise, selon un extrait consulté par Le Point : « On a dit qu’il était marabouté par une petite cour et qu’il avait perdu la boule. La raison tenait peut-être à la présence et à l’influence de Sarah Knafo, jeune énarque de 27 ans, conseillère d’Éric et grande ordonnatrice de ce début de campagne. » 

Une eurosceptique convaincue. Sarah Knafo, avant d’être diplômée de la prestigieuse école de l’ENA, était élève à Sciences Po. Durant son passage, elle deviendra l’une des fondatrices de de l’association étudiante : « Critique de la raison européenne » (CRE). Cette association avait pour but de défendre des positions souverainistes et eurosceptiques. Dans ce cadre associatif, Sarah Knafo rencontre Hubert Védrine, Jean-Pierre Chevènement, Régis Debray, Alain Finkielkraut ou encore Marie-France Garaud, dont elle serait devenue très proche. C’est également à Sciences Po et en créant cette association qu’elle rencontre et se lie d’amitié avec Henri Guaino, alors député, dont elle est brièvement la collaboratrice parlementaire stagiaire.

Un penchant très jeune vers l’extrême droite. Avant sa rencontre avec Eric Zemmour, Sarah Knafo était déjà proche des idées de l’extrême droite. En 2015, alors qu’elle était une simple adhérente de l’UMP, l’énarque se déclare favorable à la création d’une section étudiante du Front national à Sciences Po. Mais lors de la primaire française de la droite et du centre de 2016, elle devient responsable des « Jeunes avec Henri Guaino », tout en gardant ses idées. Le Monde s’est aussi fait l’écho d’une participation à l’émission Web « Battle de France » qui se voulait « politiquement incorrecte », en partenariat avec le magazine Causeur, et le journaliste Alexandre Devecchio. En 2019, Sarah Knafo organisait également la médiatique « convention de la droite » autour de Marion Maréchal, qui lance en quelques sortes Eric Zemmour dans la « politique ».

L’association Alexandre & Aristote. Très récemment, en 2021, Sarah Knafo a lancé un nouveau projet en fondant avec le romancier Alexandre Galien (auteur de très nombreux romans policiers), l’association « Alexandre & Aristote ». Le but de l’association est de « diffuser la culture en donnant des conseils de lecture personnalisés  au travers d’un algorithme d’intelligence artificielle. » D’après un article de l’Humanité datant de février dernier, l’association avait réussi à signer un partenariat avec la ville du Blanc-Mesnil, obtenant une subvention de 20 000 euros afin d’acheter 4000 ouvrages répertoriés pour la médiathèque Édouard Glissant. Le hic selon l’Huma : « l’algorithme, qui fonctionne avec une base de 8000 ouvrages, a le cœur très à droite ». Interrogée à ce sujet, Sarah Knafo s’était justifiée avec philosophie… « L’influence d’un livre ou d’un auteur peut être capital dans une vie ». Dans un article, Le Parisien s’interroge à propos de cette subvention. « Le problème est que, depuis le 17 décembre 2020, date du vote de la subvention, il ne s’est rien passé à la médiathèque, souligne Didier Mignot, l’ancien maire (PCF) du Blanc-Mesnil. « Ni logiciels, ni livres. Et le partenariat avec Alexandre & Aristote semble mort-né. Dès lors, une question : où sont passés les 20 000 euros ? Nous demandons l’arrêt de ce partenariat » explique-t-il.

La plate-forme est aussi une discrète machine politique selon les informations du Monde. Stanislas Rigault, responsable de Génération Z, l’organe de jeunesse militant pour Zemmour, fait partie de l’équipe d’Alexandre & Aristote depuis février. L’association a également pour credo une phrase de De Gaulle, qu’Eric Zemmour cite souvent pour signifier que la conquête du pouvoir passe par la culture :  » Au fond des victoires d’Alexandre, on retrouve toujours Aristote.

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